L’avenir de la centrale thermique de Cordemais est en discussion depuis plusieurs années. Sur ce sujet, le Front national de la Loire-Atlantique a initialement soutenu, dès 2016, l’idée d’une transition vers la cocombustion biomasse-charbon (80 %/20 %), dans le cadre du projet de centrale verte ÉcoCombust. Hélas, l’État, reniant sa parole, a décidé il y a quelques mois d’y mettre un terme : il évoque toutefois, désormais, la possibilité d’une reconversion du site en centrale nucléaire à petit réacteur modulaire (PRM).

En termes de politique énergétique, le Rassemblement national rappelle qu’il a toujours prôné le couple nucléaire-hydrogène. Le nucléaire, en particulier, constitue une énergie peu émettrice de gaz à effets de serre et surtout, une énergie propre, qui pourrait d’ailleurs l’être davantage : grâce au prototype de réacteur Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration (ASTRID) — honteusement abandonné par le Gouvernement — il est ainsi possible de détruire les déchets nucléaires et les recycler. Pour nous, le nucléaire n’est pas une chose du passé, mais est résolument d’avenir.

Le RN de la Loire-Atlantique soutient l’idée d’une centrale PRM en lieu et place de l’actuelle centrale de Cordemais. Ce projet pourrait s’inscrire dans le cadre du plan d’investissement France 2030. Le site de Cordemais garderait ainsi un rôle important pour notre région, et le maintien de l’emploi industriel y serait garanti.

Gauthier Bouchet