Communiqué

Les éboueurs de la métropole de Nantes ont entamé une grève du ramassage des ordures, le 7 mars dernier. Celle-ci s’inscrit naturellement dans le cadre de l’opposition à la réforme des retraites. Si nous soutenons l’opposition populaire à cette réforme et le droit de grève, que nous comprenons donc que les éboueurs nantais fassent grève, nous en appelons toutefois à la responsabilité, pour des raisons de salubrité publique.

Ce qui se passe actuellement sur les trottoirs de Paris — dix mille tonnes d’ordures non prélevées — nous renseigne sur ce qui arriverait demain à Nantes, si la situation est bloquée. « Il faut savoir terminer une grève. », surtout quand la santé et la qualité de vie des Français ordinaires, dont beaucoup soutiennent l’opposition à la réforme, sont pénalisées. C’est ce qui se passe actuellement à Nantes.

Ainsi, la Mairie de Nantes a raison lorsqu’elle procède d’elle-même au ramassage d’ordures, quitte à employer des sociétés privées. Si l’on s’inscrit dans une opposition constructive, qui admet ce qui est positif, il faut bien le reconnaître. Le jusqu’au-boutisme de l’utragauche, à l’instar de la mouvance Contre-attaque (ex-Nantes révoltée) et des bobos d’opposition de Nantes en commun, qui parlent abusivement des quelques camions qui ramassent les ordures comme de « casseurs de grève » et veulent le pourrissement de la situation, est éloquent : ces gens-là défendent-ils réellement les Nantais ?