Article de Ouest-France du 5 juin 2017

Nantaise depuis quinze ans, 36 ans, mariée, quatre enfants, collaboratrice pour le groupe des élus FN au Conseil régional, Éléonore Revel était candidate à la partielle de 2016. Secrétaire départementale adjointe du parti frontiste, elle est engagée en politique depuis deux ans, « mais j’ai toujours baigné dedans », précise-t-elle. Rappelant que son père fut, en 1986, le premier élu d’extrême droite au conseil régional du Nord-Pas de Calais. En 2002 déjà, « j’étais à fond dans la campagne de Jean-Marie Le Pen ».

Pour 2017, elle évoque « une fin de campagne difficile », encaissant des invectives qui lui « glissent dessus car les accusations lancées contre le Front national ne sont pas fondées ». Elle en retient le positif : « Nous ne sommes plus à la marge et je souhaite des unions comme avec Debout la France, seul moyen pour accéder au pouvoir. »

Elle mène sa campagne « sur les fondamentaux ». L’immigration et l’insécurité, « à Nantes, c’est une catastrophe, les gens n’en peuvent plus. Les zones de non droit posent problème et le vivre ensemble est un mensonge. » Elle veut en finir avec « les gens nourris d’aides sans avoir besoin de travailler ». Elle avance des engagements consécutifs à la « crainte que mon pays pourrait demain ne plus exister avec son art, son architecture, sa gastronomie dont nous devons être fiers ». Tout en précisant : « Je ne suis pas raciste mais que chaque pays garde son identité et sa culture. »

Sur un plan plus local, elle veut l’évacuation de la Zad de Notre-Dame-des-Landes, « repaire et base pour la violence en centre-ville, dont tous les commerçants sont victimes ».

Son suppléant est un Nantais de 27 ans, Gauthier Dano, autoentrepreneur dans l’immobilier.

Jean-François Marival