Depuis plusieurs années, la Ville de Saint-Herblain est confrontée à des occupations illicites de Roms sur son territoire. Ces installations, souvent insalubres, entraînent la dégradation de bâtiments privés, comme l’ancien restaurant Le Relais d’Alsace, ou encore de vastes zones industrielles situées à l’entrée de la ville. Face à cette situation, la municipalité vient de trouver pour seule réponse la création d’un terrain d’insertion destiné à des migrants d’Europe orientale, au prix de la bétonisation d’une prairie. Ce projet, financé pour près d’un million et demi d’euros par la Ville et la métropole de Nantes, suscite une légitime incompréhension, alors que de nombreux Français peinent à se loger décemment, à boucler leurs fins de mois, ou encore à accéder aux soins. Les premiers logements de ces Roms à « insérer » ont ainsi été installés le 3 juin dernier par la Mairie.
Aujourd’hui, trouver un logement devient un parcours du combattant pour des familles françaises modestes, des jeunes actifs, ou encore des personnes âgées isolées. Mais c’est bien à des populations venues d’ailleurs que la Mairie choisit de consacrer ses moyens. D’abord perplexe sur cette réalité, il y a quelques semaines, j’ai rencontré des membres de l’association des habitants des villages de Saint-Herblain, qui ont achevé de me convaincre : ils m’ont exprimé avec clarté leurs inquiétudes et leur opposition ferme à l’installation de ce terrain à l’entrée de leur quartier.
Une fois encore, le maire a décidé seul, sans tenir compte de l’avis des riverains. Pire encore, il réfléchit déjà à un autre emplacement pour y créer un second terrain. Pour sa part, le Rassemblement national (RN) de la Loire-Atlantique ne croit pas qu’il soit possible ni souhaitable d’accueillir toute la misère de l’Europe. Nous sommes ainsi fermement opposés à la création de ce terrain d’insertion pour les Roms, à Saint-Herblain comme ailleurs. Pour nous, c’est un choix scandaleux, dont devra répondre le maire…
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