Les Nantais, comme tous les Français, paient actuellement leurs taxes foncières. Ce faisant, ils ont eu le plaisir, ces derniers jours, de découvrir que celle-ci avait augmenté de près de 12 % depuis 2021. C’est cela, la marque de fabrique Johanna Rolland, comme de toutes les élites rouges-roses-vertes de la Nouvelle union populaire, écologique sociale (NUPES) qui dirigent les principales métropoles de notre malheureux pays, en dépit des votes majoritairement patriotes du pays réel.

Avec deux ans de recul depuis les dernières élections municipales, le trait majeur de la politique des édiles NUPES à la Rolland consiste bien à augmenter la fiscalité, comprimer le pouvoir d’achat et la capacité d’accession à la propriété des classes moyennes, et finalement les chasser, toujours plus en périphérie. Cette hausse de la taxe foncière nantaise est impressionnante, et le Rassemblement national (RN) de la Loire-Atlantique la condamne. Le RN rappelle par ailleurs que, dans les communes qu’il gère (Hénin-Beaumont, Fréjus, Beaucaire…), il baisse régulièrement la taxe foncière.

Mais cette hausse est hélas chose normale partout où passe la NUPES. Ainsi, cette année, elle augmente de 13 % à Strasbourg, 16 % à Tours et 17 % à Marseille. Que les Nantais s’en souviennent, lorsque viendront les prochaines élections municipales : veulent-ils reconduire une équipe qui les chassent de leurs maisons, ou les découragent d’y vivre ?