
Ces derniers jours, dans les colonnes du Figaro, le maire sortant de Donges s’est illustré par des propos aussi effarants que mensongers sur la question de la sécurité. Il tente aujourd’hui de se donner l’image d’un maire protecteur, alors qu’il n’a cessé de refuser, durant plus de dix ans, de prendre les décisions qui s’imposaient.
Ainsi, 2015, au lendemain des attentats islamistes de Charlie hebdo et de l’Hyper cacher, il refusait l’armement de la police municipale, bien que cette mesure fut mise au débat. Résultat : dix années perdues pour la sécurité des Dongeois.
Quant à la vidéosurveillance à Donges, le constat est accablant. Depuis sept ans, la moitié des caméras de la commune ne fonctionne pas. Le maire le reconnaît lui-même à demi-mots, évoquant par ailleurs que, de son point de vue, leur entretien coûterait trop cher. Les Dongeois doivent savoir la vérité : on ne protège pas une commune avec des caméras factices.
À l’approche de l’élection municipale, le maire voudrait faire oublier que sa main a tremblé sur ce sujet vital qu’est la sécurité, première des libertés. Il voudrait s’approprier le thème de la sécurité alors qu’il n’a rien fait, sinon duper la population par des artifices et des mensonges.
Nous, liste Rassembler Donges, affirmons que la sécurité est une priorité. C’est la priorité de notre campagne, elle sera aussi celle de notre mandat. C’est notamment pourquoi, depuis le printemps dernier, au-delà du renforcement de la vidéoprotection, nous en appelons au doublement de la police municipale, par le recrutement progressif de quatre nouveaux agents, entre 2026 et 2033 ; mesure qui, finalisée, représenterait un budget annuel de 180 000 euros, tout à fait envisageable par notre collectivité.
La réalité est simple : le maire a failli. Tournons la page. Les Dongeois méritent enfin une politique de sécurité claire, cohérente et courageuse.
Gauthier Bouchet
