L’article publié ce jeudi matin tente de me discréditer sur la question de la dette municipale de Pornic. Pourtant, les chiffres officiels de la Ville, consultables dans les budgets 2023, 2024 et 2025, sont clairs : la dette est passée de 7,7 millions d’euros en 2020 à environ 10,2 millions d’euros en 2025, soit + 32 % en cinq ans.

Ce n’est donc pas une opinion : c’est une donnée budgétaire publique, vérifiable par tous. La confusion éventuelle peut venir d’une lecture incomplète des ratios par habitant, faussés depuis que la population DGF retenue par l’État est artificiellement gonflée de 35 % en 2024. Autrement dit, la dette augmente, mais elle semble baisser par habitant uniquement parce que la base statistique a changé.

Je n’ai donc ni menti, ni exagéré. J’ai simplement présenté la réalité budgétaire la plus récente, celle du mandat 2020–2025 pas celle d’il y a dix ans.

Ma vision pour Pornic est à l’opposé de celle de la majorité municipale sortante, qui agite la polémique. Je ne veux aucune hausse d’impôts. Je m’engage à des investissements utiles et mesurables. Je prône une réduction maîtrisée de la dette, de 20 % d’ici 2033. Surtout, j’aspire à une transparence totale sur chaque euro dépensé.

Ces engagements figurent noir sur blanc dans ma projection budgétaire 2026–2033, diffusée le 29 septembre dernier auprès de la presse locale et disponible pour tout citoyen qui souhaite la consulter.

Je préfère les chiffres aux slogans, la rigueur à la mise en scène. Les Pornicais méritent la vérité ; pas la caricature.

Bastian Maldiney