Communiqué

Dans le cadre des élections cantonales de dimanche prochain, beaucoup de candidats ont à cœur de recréer les conditions d’un véritable « lien intergénérationnel ». Un concept décidément à la mode quand vient la dernière ligne droite avant le scrutin. L’intention est louable, mais encore faut-il s’en donner les moyens, pour bâtir la cohésion sociale demain, dans un monde qui, certes, perd ses valeurs, comme le soulignent les candidats nantais de la majorité.

Encore faut-il se poser la question de qui aujourd’hui nourrit le nihilisme qui croit chaque jourun peu plus dans notre société. Ne serait-ce pas la mondialisation libérale ; l’UMP et ses alliés indisciplinés – si prompts à créer des listes rivales et, en tout cas, peu disposés à se revendiquer ouvertement du bilan de monsieur Sarkozy – portant l’écrasante responsabilité de donner corps à tout ce que ce mondialisme à tout crin a de plus antisocial ?

Concrètement, la ville de Nantes dispose d’un nombre très insuffisant de places en maisons de retraite. Il faut en créer, dès que possible, près de mille cinq cents. Notre politique sociale doit être d’ailleurs plus ambitieuse vis-à-vis du grand âge, avec, en parallèle de la constitution de ce millier et demi de places nécessaires immédiatement, l’augmentation des aides versées aux personnes âgés et un encadrement accru par des auxiliaires de vie pour celles préférant rester à leur domicile.

Et puisque nous parlons de lien entre les générations, et prétendons évoquer ces questions de manière sérieuse, sans démagogie, il faut également nous attacher à accompagner la petite enfance à Nantes, par la création, de même, de places de crèches, besoin immédiats pour les familles, surtout lorsque les deux parents sont actifs, ce qui, en milieu urbain, relève souvent de la lapalissade. Au-delà, le dispositif d’assistance maternelle pour l’aide aux familles doit être sérieusement repensé et renforcé, ne constituant plus un gadget électoraliste que l’on annonce avant de mieux laisser en plan avec un personnel minimal.

Le social, c’est le Front national.