Communiqué
Aux Nantaises et Nantais du premier canton, résidant dans les quartiers des Hauts-Pavés et de Saint-Félix
Né à Nantes, j’ai 23 ans et je suis candidat aux élections des 20 et 27 mars prochain. Vous vous demanderez peut-être pourquoi un jeune comme moi a choisi de rallier les couleurs du Front national. Je veux bien sûr parler du bleu, du blanc, et du rouge. Marine Le Pen est celle qui, me semble-t-il, est aujourd’hui la mieux à même d’incarner et de pérenniser les valeurs cette France tricolore, de sa République. Des valeurs dont je constate, avec quelques mille trois cents autres candidats du Front national, qu’elles sont de plus en plus menacées, désormais, par de nouveaux maux. Maux face auxquels il ne faut pas se voiler la face, et dont, par honnêteté, le Front national se propose de « mettre les mots dessus ».
Ce constat de ce qui ne va pas de manière générale en France, et pas beaucoup mieux sur le premier canton de Nantes, même si notre ville reste privilégiée parmi l’immense majorité des villes françaises, constitue, pour moi, autant de priorités pour le canton où j’ai eu l’immense honneur d’être investi par le mouvement que je représente, le FN. Honneur que je n’envisage pas sans une certaine gravité.
Quelles sont ces priorités ?
C’est rétablir la justice sociale et appliquer la priorité pour les Français. La préférence nationale, principe cher au Front national depuis les années 1980, cela n’a rien d’un vain mot et encore moins d’un archaïsme. Protéger, demain, en priorité les nôtres, les servir en premier lieu dans les domaines-clés de l’éducation, la formation, le logement, la santé, les transports publics ou l’ensemble des aides sociales d’État, c’est au contraire, très moderne. Et rien de moins que le simple bon sens appliquée à l’échelle d’un pays ou notre échelle locale nantaise, aucun des deux n’ayant pour vocation, en tout état de cause, d’”accueillir toute la misère du monde“.
C’est garantir à tous des transports publics de qualité et accessibles en tout point du département, notamment pour les personnes âgées. Vous le constatez chaque jour pour habiter dans la ville disposant, par le biais de la TAN, du troisième plus important réseau de transports en commun de France, réseau pourtant inégal, où l’on donne tout à la ville, et les miettes aux campagnes. Aujourd’hui, si, Nantais, et habitants du premier canton traversé de part en part des trois lignes de tramway, du busway et de nombre de lignes de bus, vous ne pouvez vous estimer lésés, le désarroi reste pourtant grand, ne serait-ce qu’à quinze kilomètres de Nantes : dans les communes du Vignoble nantais, à Château-Thébaud, aux Régniers-en-Pégers, au Portillon, à Saint-Fiacre, à la Potterie ou à Aigrefeuille-sur-Maine, il n’est clairement pas tenable de ne bénéficier que du seul réseau déficitaire Lila du Conseil général, avec peu ou pas de lignes TAN, notamment aux petites heures du matin pour aller au travail ou en cours, ce qui le plus souvent se fait… en ville. Le Front national promeut une répartition harmonieuse et rationnelle des transports publics, pour que les zones rurales disposent d’un réseau décent : il n’est pas de richesses et d’opportunités que dans le premier canton de Nantes, que l’on sache. C’est donc à un vote solidaire de nos campagnes que j’en appelle aussi.
C’est assurer votre sécurité en mettant réellement fin à l’impunité des délinquants, même mineurs. La police de proximité et les grands frères, les quartiers de non-droit comme certaines portions de Bellevue ou des Dervallières, dans le canton voisin de la Durantière, tout cela n’a qu’un temps. Quant aux polices privées “à la carte” dont l’ombre libérale menace au loin, le Front national compte bien, grâce à son action dans les Conseils généraux, qu’elles restent dans le domaine de la science-fiction. En quelques mots, rendons à l’État seul la prérogative d’assurer une police en effectif suffisant, correctement formée et équipée. Hélas, l’affreux meurtre de Laëtitia Perrais à La-Bernerie-en-Retz prouve que la délinquance, de plus en plus violente, touche aussi bien les zones urbaines que rurales, et que notre département n’est pas épargné. En 2010, en Loire-Atlantique, il y a eu une hausse de 5,7 % des violences aux personnes, de 14,4 % des cambriolages et de 19,2 % des incendies volontaires de voitures par rapport à l’année précédente. Est-ce normal ?
C’est arrêter l’immigration pour protéger vos salaires, l’emploi de vos enfants et l’identité française. Nous n’avons aucune aucune haine vis-à-vis des populations immigrées, aucun mépris. Pas même de dédain. Mais regardons les choses en face : l’immigration, notamment du fait de son poids économique (50 milliards d’euros par an), n’est pas la “chance pour la France” que nous ont vendus les gouvernement successifs RPR, PS et UMP. Il convient maintenant de revenir à un protectionnisme raisonné et à l’immigration zéro, qui de plus favorise le propre développement des pays pauvres : le Bénin a plus besoin que nous de ses ingénieurs et de ses médecins pour entrer dans le concert des Nations.
C’est réduire vos impôts en rétablissant une bonne gestion et la justice fiscale. Il n’est clairement pas normal par exemple que la taxe foncière, ait augmenté de 17 % en Loire-Atlantique entre 2010 et 2011, à un moment ou Patrick Mareschal qui conduit le Conseil général n’a “plus rien à perdre” puisque se déclarant démissionnaire de sa fonction à l’issue du scrutin cantonal. Dans le même temps, malgré l’augmentation de vos impôts, le réseau routier – du ressort du Conseil général – est entretenu au minimum, ce qui a des conséquences sur la sécurité. De plus, tous les projets de deux fois deux voies sont désormais abandonnés au profit de deux fois une voie, faisant de la Loire-Atlantique l’un des départements où l’on roule le plus mal, du fait des bouchons… alors qu’il est l’un des plus riches, et pourrait donc investir dans les infrastructures de demain. Si bien sûr votre argent était utilisé à bon escient.
Je compte sur vous, les 20 et 27 mars. Sur votre sens commun.
