Communiqué
À la lecture du dernier bilan du contrat de Plan État-Région (CPER), hier en session plénière du conseil régional des Pays de la Loire, l’attention des élus du RN a été appelée, en particulier, par les développements relatifs à l’« accompagnement du territoire de Cordemais et de l’estuaire de la Loire ».
En quelques mots, que faire de la centrale thermique de Cordemais ?
Au sujet de la centrale, pierre angulaire du fameux « Pacte de Cordemais » signé en 2020, la présidente du conseil régional, Christelle Morançais, ne manifeste pas d’intentions précises. On ne sait guère davantage les intentions de l’Etat, dont on sait qu’elles ont pu beaucoup varié, ces huit dernières années.
En 2021, la présidente Morançais évoquait la possibilité d’une reconversion de cette infrastructure en petit réacteur modulaire (PRM), à la suite de récentes annonces présidentielles, dans le sillage du plan de relance industrielle France 2030. Voilà une option qui participerait concrètement à une « transition écologique et industrielle », pour reprendre les mots du Pacte, au même titre que la possibilité alternative de cocombustion charbon-biomasse, arlésienne qui ressort à intervalles réguliers et que le chef de l’État, Emmanuel Macron, annonce maintenant, peut-être, pour 2027.
L’une ou l’autre de ces visions a le soutien du RN, qui, en tout état de cause, affirme la nécessité économique du maintien de cette centrale : donner un avenir à la centrale de Cordemais. Il est temps qu’à la fois la Région et l’État clarifient l’avenir de ce site, et affirment une vision propre. Et nous devons bien remarqué qu’à la suite de nos interrogations sur ce sujet, hier, au conseil régional, il ne nous a été apporté aucune réponse…
Gauthier Bouchet
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