Communiqué

Le Centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) de Saint-Brevin-les-Pins doit être mis en place dans les prochains mois, accueillant une centaine de demandeurs d’asile à proximité d’une école élémentaire. Nous déplorons le refus du maire de Saint-Brevin de vouloir nous recevoir, et plus généralement son entêtement à refuser tout dialogue avec le collectif de riverains opposés à ce projet.

Nous l’avons dit, nous sommes opposés à la venue de ces demandeurs d’asile. Comme Marine Le Pen l’avait annoncé lors de la dernière élection présidentielle, nous souhaitons que les demandes d’asile s’effectuent directement auprès de nos ambassades dans les pays de départ.

Opposés au CADA, nous ne croyons pas pour autant que les manifestations soient la seule solution, ni la principale. La solution est essentiellement juridique et politique.

Les opposants locaux au CADA auraient dû (et pu) déposer un recours en justice pour contester la décision du conseil municipal, d’autant plus que celui-ci a mis ses administrés devant le fait accompli. Surtout, nous appelons à la consultation par voie démocratique des habitants sur l’ouverture ou non du centre : il faut un référendum local sur ce sujet. Enfin, puisque ce conseil municipal unanimement favorable au CADA suscite l’opposition croissante des habitants de Saint-Brevin, ceux-ci doivent alors le changer. Que les Brévinois s’organisent en une force alternative à cette de l’actuelle majorité municipale pour rendre la Mairie au peuple ; cela peut et doit se faire dès 2026 et le RN y concourra, en présentant sa propre liste.