Lors de la réunion du 17 décembre du conseil général, Joseph Parpaillon, membre de l’opposition de droite de cette instance, a jugé utile de prendre la parole pour déclarer qu' »il n’y a pas de place ici pour des élus du Front national« .
Pour le Front national (FN) de la Loire-Atlantique, ces propos sont à deux titres scandaleux.
Tout d’abord, parce qu’ils montrent de la part d’un élu de la République un mépris total de la démocratie et de la volonté populaire. Alors que le FN est à 28 % dans les sondages, ce n’est pas à un élu de décider qui sera membre du futur conseil départemental mais, en toute indépendance, aux électeurs de la Loire-Atlantique.
Ensuite, parce qu’ils prouvent une fois encore que l’Union pour un mouvement populaire (UMP) et le Parti socialiste (PS) ne se combattent que pour la forme mais sont tout prêts à s’allier dès que leurs intérêts communs sont remis en cause. C’est l’alliance de la caste des repus et des prébendiers contre la volonté populaire.
Actuellement en tête de tous les sondages d’opinion, le FN entrera en mars prochain dans les conseil départementaux car les électeurs le souhaitent, Joseph Parpaillon et les hiérarques de l’UMPS n’y pourront rien. Tant pis pour eux…
Christian Bouchet