Ces derniers jours, les médias nationaux consacrent des reportages éloquents sur la situation sécuritaire de la Ville de Nantes. Ainsi, CNews et Le Figaro viennent de rendre compte, images à l’appui, de l’aggravation spectaculaire des faits divers de délinquance et d’insécurité, du développement du trafic de drogue. Ils font également écho aux meurtres réguliers qui rythment désormais l’actualité de la région nantaise.
L’insécurité à Nantes est de nouveau à la Une. Chaque mois, la télévision et la presse nationales titrent sur la crise que surmonte le chef-lieu de la Loire-Atlantique, sans forcément faire le lien avec une immigration croissante – que nous tenons comme responsable – et tandis que le préfet minore la situation en disant comme hier matin sur CNews, que « Nantes a changé de statut » comme grille d’explication. Cette situation d’insécurité endémique est une honte pour ceux qui vivent dans cette ville, l’aiment et la voudraient voir enfin en paix.
Le maire pourrait enrayer la spirale de la violence en appliquant les mesures immédiatement nécessaires, que le Rassemblement national demande inlassablement depuis trois ans. Ces mesures passent principalement par le recrutement immédiat de cent nouveaux policiers municipaux (et non pas cinquante nouveaux à horizon 2026) et l’armement de ces derniers, la création d’une brigade cynophile et d’une brigade de nuit dédiée notamment à la sécurisation des interventions de pompiers et des établissements nocturnes, le renforcement de l’éclairage public dans les endroits dits « à risque », l’augmentation du dispositif de vidéoprotection et l’adhésion au dispositif Voisins vigilants. Que le maire les applique, ou que les Nantais désignent une opposition RN au conseil municipal pour mettre la pression sur les pouvoirs publics et porter ces mesures : mais il sera bien tard !