Communiqué
Yannick Morez, maire de Saint-Brevin-les-Pins, a annoncé ce jeudi sur sa page Facebook la création prochaine d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) dans sa commune. Ce centre, installé à la Pierre Attelée dans un bâtiment municipal acheté par une association nantaise, devrait être opérationnel dès avril. Il accueillera, à terme, une centaine de personnes.
Ce n’est pas la première fois que Saint-Brevin accueille des immigrés. Déjà en 2016, plusieurs dizaines d’entre eux, venus de la « Jungle » de Calais, avaient été imposés par l’État. Le maire, bienveillant et naïf, n’avait guère trouvé à y redire ; mais des riverains, organisés en collectif, avaient pétitionné et manifesté leur opposition à ce projet.
Le Rassemblement national (RN) de la Loire-Atlantique refuse la venue de toute immigration supplémentaire à Saint-Brevin. Concernant le cas spécifique des demandes d’asile, le RN rappelle que Marine Le Pen, dans le projet de loi référendaire sur l’immigration qu’elle propose dans le cadre de son programme présidentiel, souhaite que la Loi puisse instaurer l’obligation de déposer les demandes dans les services des ambassades. Il devra également être prévu que, pendant leur instruction, les demandeurs d’asile soient accueillis non en France même, mais sur le territoire d’États avec lesquels la France a conclu des accords à cette fin.
Gauthier Bouchet
