Ouest-France : La création du district a été l’une des décisions majeures du mandat [de Jean-Marc Ayrault]. Vous y étiez favorable ?

Pierre Péraldi : Pas du tout, je suis contre ce district, qui est une mesure de technocrates. Ce que je veux, c’est ramener l’administration au plus près des citoyens. Au lieu de cela, on a créé un écran supplémentaire qui multiplie les coûts du fonctionnement et dilue les responsabilités. Il aurait au moins fallu consulter les citoyens là-dessus, organiser un référendum.

OF : Au-delà de cette position de principe, que reprochez-vous au district ?

PP : Je lui reproche d’être un outil permettant à Jean-Marc Ayrault d’asseoir son pouvoir.