Tribune

Introduction

Depuis le traité de Maastricht en 1992, et les différents traités européens qui ont suivi, les politiques ultralibérales de Bruxelles et de l’UMPS mettent la France au service de la mondialisation. Cela pose un double problème pour l’État français. Un problème économique d’une part, et social d’une autre part. Malgré ce que peuvent penser les politiques de l’UMP et du PS, actuels tenants du pouvoir, de réelles frontières sont nécessaires afin de conserver en France la présence d’un État fort, d’un État industrialisé et d’une force économique protégée des crises venant de l’étranger, sans quoi tout le pays serait à la merci de la spirale infernale qu’est l’Union européenne, telle qu’elle est conçue aujourd’hui.

Un protectionnisme économique

Premièrement, des mesures économiques doivent être prises afin d’éviter les graves inconvénients de la mondialisation. D’une part, la concurrence déloyale infligée par les pays à très bas coût de main-d’œuvre incite très fortement les entreprises à délocaliser vers l’étranger, ce qui constitue un vrai poison pour notre économie. Ainsi donc, on se retrouve avec un taux de chômage élevé, et qui ne cesse de croitre (on atteint actuellement des taux de chômage que l’on n’avait plus vu depuis les années 1990).

En conséquence, le Front national propose de recentraliser la production en France en taxant à 35 % – le taux maximum autorisé – les entreprises qui délocalisent à l’étranger, ce qui permettrait une réindustrialisation du pays et le retour au plein-emploi. Cela est impératif pour conserver un pouvoir d’achat stable et permet d’éviter les plans d’austérité que prônent les dirigeants de l’Union européenne. De surcroit, cela permettrait de réduire le déficit de la Sécurité sociale et de ses différentes branches.

Autre mesure, une loi « Achetons français » permettrait d’inciter les consommateurs à acheter des produits Français, afin de promouvoir les entreprises françaises dans un but de croissance nationale et d’augmentation du produit intérieur brut sur le long terme. Sur le plan économique, un protectionnisme intelligent est effectivement de mise, tant le mondialisme est fatal pour notre pays.

Un protectionnisme social

Deuxièmement, la mise en place d’un protectionnisme intelligent aux frontières doit aussi se faire sur le plan social. En effet, les aides sociales fournies aux immigrants clandestins (aide médicale d’Etat par exemple) sont favorables à une hausse de l’immigration légale ou clandestine. Si, de prime abord, comme essaie de le démontrer éperdument la gauche, cela ne peut qu’être positif, il existe de nombreux inconvénients à cette immigration massive prônée depuis déjà plusieurs décennies.

Tout d’abord, l’immigration a un coût, notamment en matière d’insécurité et d’aides sociales fournies aux sans-papiers. Yves-Marie Laulan, démographe et économiste, l’évalue à 70 milliards d’euros par an. De plus, l’immigration massive provoque des difficultés pour l’État d’assimiler les nouveaux Français. Des provocations à caractère politique ou religieux, des conflits interethniques et des quartiers entiers ghettoïsés sont la preuve d’une identité nationale mise à mal et d’un communautarisme profondément ancré et néfaste pour la cohésion nationale.

En conséquence, le Front national propose notamment de réduire de 200000 à 10000 le nombre d’immigrés entrant légalement chaque année sur le territoire français, avec une priorité donnée aux talents qui permettent l’innovation et le rayonnement de notre pays, là encore dans le cadre d’une politique de protectionnisme intelligent. Sur le plan social, un protectionnisme intelligent est là encore de mise, afin de garder une cohésion et une identité nationale dans notre pays.

Arnaud de Rigné