Communiqué

On croit rêver à la lecture de cet article du 18 juillet dernier publié dans Ouest-France, « Urgences d’Ancenis fermées de 19 heures à 8 heures 30 », faisant référence à la décision départementale de fermer le Centre hospitalier Erdre et Loire d’Ancenis-Saint-Géréon, chaque nuit jusqu’au 11 août prochain. Face à la pénurie de soignants, la concertation entamée fin mai entre les centres hospitaliers des cinq services d’urgences du département de la Loire-Atlantique et l’Agence régionale de santé (ARS) vient laconiquement de conclure qu’« il fallait privilégier les urgences de Saint-Nazaire ». L’idée formulée par le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes d’associer les cabinets de ville et les Urgences dans le cadre de sessions de consultations non programmées de 20 heures à minuit nous parait certes être une bonne initiative, mais c’est aussi un pis-aller qui masque un problème : la fermeture soudaine, en plein été, d’un services d’urgences dans une commune moyenne, nouvelle conséquence de la désertification médicale dans notre département.

Le Rassemblement national (RN) de la Loire-Atlantique regrette que les urgentistes doivent ainsi se partager entre Ancenis et Nantes, dans un contexte de hausse du prix de l’essence occasionnant un renchérissement des déplacements. Nous dénonçons cette politique de faux rééquilibrage territorial, qui va à l’opposé des besoins de nos concitoyens. La situation exige de recruter du personnel, non pas de fermer des services hospitaliers, et surtout, de réintégrer les soignants suspendus pour leur choix vaccinal vis-à-vis du covid, de manière à pallier les sous-effectifs.

Bryan Pecqueur