Article d’Ouest-France du 1er juillet 2024
Gauthier Bouchet avait coché la huitième circonscription de la Loire-Atlantique, la sienne, comme l’une des quatre gagnables en Loire-Atlantique. Les résultats du premier tour le confortent dans cette perception, même s’il n’est pas en tête, parce qu’il réalise un score « historique ». Il l’explique par « la dynamique nationale qui se répercute localement, mais aussi parce [qu’il est pro-actif] depuis des années sur ce territoire« .
Ses militants arpentent le terrain. Leur nombre a grimpé au fil des élections, et « la désaffection du macronisme depuis deux ans » a fait le reste. Gauthier Bouchet y est justement sur le terrain dès ce lundi soir pour une réunion publique à Prinquiau.
De là, il déploie deux axes forts pour cette semaine décisive avec un peu plus de mile voix à remonter. « Nous allons faire plus de porte à porte. C’est quelque chose que nous faisions peu, mais il faut rencontrer les gens en direct. » Il pense viser les secteurs où i estime n’avoir pas fait le plein d’indécis ou d’abstentionnistes : « les immeubles collectifs à Savenay, par exemple« .
Il va aussi tenter d’expliquer que ses adversaires diffusent de mauvaises informations, par exemple sur les emplois menacés de la filière éolienne : « on ne démantèlera rien. Nous disons juste que dans vingt ans, on passera à autre chose. Et d’expérience, les électeurs ne m’en parlent pas.«
Au public qu’il rencontrera, il dira ce qu’il pense du « discours ambivalent de monsieur Tavel sur l’industrie, quand tantôt il défend l’industrie lourde, tantôt il suit la décroissance des écologistes. » Son autre concurrente, Audrey Duefeu, rend selon lui « plutôt service à Matthias Tavel en se maintenant« , mais il pense en aspirer quelques voix : « Tout le monde sait que le macronisme est sur le départ.«
Frédéric Salle
