Nantes, autrefois perçue comme l’une des villes les plus agréables de France, connaît aujourd’hui une réalité bien différente. Sous la gouvernance de la maire socialiste, Johanna Rolland, la ville fait face à une explosion de l’insécurité, une écologie punitive et une déconnexion alarmante entre les décisions municipales et les préoccupations des Nantais.
Depuis dix ans, la maire vante les prétendues avancées écologiques, féministes et créatives de la ville. Cependant, ces déclarations ne reflètent en rien la réalité vécue par les Nantais. L’insécurité est le problème le plus criant. La ville a enregistré une hausse inquiétante du trafic de drogue, des cambriolages et des violences en général, notamment contre les femmes. Un ancien préfet de la Loire-Atlantique avait lui-même reconnu qu’il était déconseillé de circuler dans certaines zones après vingt-et-une heures : dont acte ! Cette insécurité permanente nuit gravement à la qualité de vie des habitants.
La politique migratoire soutenue, au niveau national, par la municipalité, a également aggravé la situation. L’arrivée massive d’immigrés clandestins, laissés sans véritable accompagnement, a conduit à une augmentation des violences et des agressions. Face à ces défis, la réponse de la Mairie a été tardive et insuffisante, comme en témoigne l’installation récente et trop limitée de caméras de vidéoprotection.
Johanna Rolland, à l’instar d’Anne Hidalgo à Paris, semble dépassée par l’ampleur des défis de sa ville. Les justifications qu’elle avance dans ses interviews ne sont que des tentatives maladroites de masquer ses échecs. Accuser ses détracteurs de créer un terreau favorable au Rassemblement national, tout comme le fait d’ailleurs le député insoumis de la circonscription, est une rhétorique facile et dangereuse. Reconnaître les problèmes réels de la ville, notamment l’insécurité et la gestion migratoire, n’a rien d’extrémiste. C’est simplement faire preuve de lucidité.
Dans cette deuxième circonscription de la Loire-Atlantique, correspondant à l’hypercentre nantais, en tant que candidate du RN à l’élection législative, j’en appelle à une révision complète des politiques publiques de sécurité pour restaurer un cadre de vie digne à Nantes. La ville et notre circonscription ont besoin d’une nouvelle direction, capable de prendre des mesures fortes et efficaces contre l’insécurité, tout en développant une écologie pragmatique et positive. Nantes mérite une gestion qui mette véritablement les habitants au cœur de ses préoccupations.
Ensemble, nous pouvons redonner à notre belle ville la sérénité et l’attractivité qu’elle mérite. C’est ce à quoi j’appelle mes électeurs et ce à quoi je travaille dans cette courte campagne législative aux côtés de mon suppléant, Hémilion de La Hautière, responsable du RN dans la circonscription. Une alternative est possible, même à Nantes !
Nolwenn Fer