À Saint-Nazaire, dans le quartier de Prézégat, un nouveau palier dans l’insécurité est désormais franchi. À cause de la violence liée à un point de trafic de drogue, au pied d’un immeuble collectif de la rue Renoir, la Poste vient ces derniers jours de suspendre la distribution du courrier. Cette décision illustre l’échec criant de l’État face à l’explosion de l’insécurité et des trafics de drogue qui gangrènent désormais la Cité portuaire.

Ce choix de la Poste révèle au grand jour une situation qui, depuis plusieurs années, devient insoutenable pour les habitants, et jusqu’aux postiers qui doivent intervenir dans des zones où règnent les dealers et la violence. Ces événements confirment ce que nous dénonçons depuis des années : les Français sont abandonnés, les Nazairiens de Prézégat, comme d’autres quartiers – Bouletterie, Chesnaie – sont abandonnés ; les forces de l’ordre sont débordées, et les pouvoirs publics sont incapables de rétablir l’ordre républicain. S’agissant de la Mairie de Saint-Nazaire, il est même permis de dire qu’elle ne découvre la situation de Prézégat et le problème que depuis ces derniers mois, quand le FN-RN, pour sa part, le dénonce depuis plus de dix ans.

Face à ce problème récurrent de la drogue à Prézégat et, désormais, de larges parts de Saint-Nazaire, le RN de la Loire-Artlantique réclame des mesures fermes et immédiates pour restaurer la sécurité dans nos quartiers : une lutte impitoyable contre les trafics de drogue, avec une présence renforcée des forces de l’ordre – Police municipale comprise, dont les effectifs doivent être immédiatement portés à vingt-cinq ans – et des sanctions exemplaires pour les criminels.

La reconquête des zones abandonnées de Saint-Nazaire doit être engagée. A Prézégat comme ailleurs, avec le RN, la loi de la République y redeviendra la seule norme.

Gauthier Bouchet

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