Le Rassemblement national (RN) de la Loire-Atlantique exprime son soutien indéfectible aux surveillants pénitentiaires du département, mobilisés ces derniers jours à Nantes dans le cadre d’une opération « prison morte », après l’attentat terroriste survenu dans l’Eure, qui a coûté la vie à deux de leurs collègues et en a blessé grièvement trois autres.
Nous partageons l’émotion et la douleur qui étreignent les personnels pénitentiaires confrontés à cette violence inacceptable. La perte de ces agents dans des conditions aussi extrêmes témoigne d’une véritable guérilla menée contre nos forces de sécurité.
Yann Hervé, secrétaire de l’Union fédérale autonome pénitentiaire-Union nationale des syndicats autonomes (UFAP-UNSA) Justice du centre pénitentiaire de Nantes, a souligné avec justesse les insuffisances criantes en matière de sécurité. Depuis des années, les alertes sur les problématiques de protection des équipes pénitentiaires sont ignorées. Les événements tragiques de ces derniers jours ne sont que le résultat de l’inaction gouvernementale face à des demandes légitimes : des véhicules blindés, des équipements adéquats, et des effectifs armés et spécialisés.
Le RN de la Loire-Atlantique se joint à l’indignation des surveillants pénitentiaires. Il est inacceptable que nos agents, chargés de missions périlleuses au quotidien, ne soient pas dotés des moyens nécessaires pour assurer leur sécurité. La situation décrite par monsieur Hervé et confirmée par d’autres représentants syndicaux, où des agents doivent intervenir avec des équipements insuffisants face à des armes de guerre, est tout simplement intolérable.
Gauthier Bouchet
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